COP27: AU JOUR LE JOUR 8 NOVEMBRE 2022

Les leaders internationaux sont arrivés à Sharm-el-Sheikh pour le Sommet des dirigeants, une réunion de deux jours marquée par des annonces politiques qui donnent le ton pour le reste du processus de négociation.
Dans une grande plénière, les chefs d’État se succèdent pour affirmer leur engagement envers les changements climatiques. Sous les appels à l’action répétés d’Antonio Guterres secrétaire général de l’ONU, les dirigeants des pays martèlent l’importance de la question climatique et leur désir d’arriver à une entente pour faire progresser la lutte au changement climatique.
Parmi ces dirigeants, un grand absent, Justin Trudeau. Alors que Joe Biden (États-Unis), Rishi Sunak (Royaume-Uni), Emmanuel Macron (France), et Olaf Scholz (Allemagne) sont présents, le premier ministre canadien a préféré ne pas participer à la COP 27.
Avec la plénière en trame de fond, les réunions commencent. Notre délégation prend son aise et commence déjà à réseauter. Les délégués de la FTQ assistent aux bilans des comités techniques des différentes tables de négociation et de multiples organismes organisent déjà des ateliers de discussion.
Les travaux des accords du climat se font en continu. La co-présidence britannique et italienne de la COP26 a travaillé au cours de l’année conjointement avec la co-présidence égyptienne et congolaise de la COP27. Ainsi, lorsque nous arrivons à l’événement de la COP, les comités techniques doivent présenter l’état de leurs travaux aux parties.
Un panel organisé par le Congrès du travail canadien (CTC) et le Centre de transition juste (CTJ) de la Confédération syndicale internationale (CSI) a traité de comment l’inclusion des travailleurs et travailleuses dans un dialogue social crée des bénéfices plus large pour les communautés lors de la lutte contre la crise climatique. Le panel comprenait une première partie, animée par Samantha Smith, directrice du CTJ, qui regroupait à la même table Steven Guilbault, ministre de l’environnement et des changements climatiques du Canada; Ali Zaidi, Conseiller national pour le climat de la Maison Blanche; et Nilto Tatto, député fédéral Brésilien. Lors de ce panel, Steven Guilbault s’est engagé envers une législation sur la Transition juste, mais a refusé de se déclarer formellement en faveur de l’inclusion des syndicats dans sa loi.
La seconde moitié du panel comprenait le vice-président exécutif du CTC, Larry Rousseau, l’assistante du Directeur national canadien du Syndicat des Métallos et présidente de Blue Green Canada, Meg Gingrich, l’assistante exécutive du secrétaire trésorier d’Unifor, Sari Sairanen et le Secrétaire national pour l’environnement de la Central Única dos Trabalhadores du Brésil, Daniel Gaio. Ces dirigeants ont permis d’illustrer par des exemples concrets comment engager les travailleurs et travailleuses dans une Transition juste et les défi sur le long terme.
Patrick Rondeau, conseiller syndical à la FTQ, a aussi participé à un panel sur la décarbonation et la transition juste organisé par la Traité de Non-prolifération des énergies combustibles.