
Au sortir de son 32e Congrès, le nouveau Bureau de direction de la FTQ atteint pour la première fois de son histoire la zone paritaire hommes-femmes. Cette nouvelle est importante puisqu’il s’agit d’un pas de plus vers l’égalité. Dans une centrale qui milite pour que l’égalité de droit devienne une égalité de fait, avoir une instance décisionnelle qui permet de mieux représenter la diversité des membres et de compenser la sous-représentation des femmes doit être célébré.
Aux trois postes de vice-présidentes réservés aux femmes occupés par Louise Michaud, Joëlle Ravary et France Paradis s’ajoutent maintenant quatre dirigeantes de syndicats affiliés Sylvie Nelson, Anouk Collet, Nancy Beauchamp et Sonia Charette. Elles seront donc sept femmes à siéger, avec dix de leurs confrères autour de la table de la plus haute instance décisionnelle qui oriente les positions politiques de la centrale. Ainsi, les femmes de la FTQ occupent maintenant 41 % des sièges du Bureau. Par cet état de fait, la FTQ contribue non seulement à une meilleure prise en compte des conditions de vie et des besoins des femmes, mais aussi à une concertation enrichie. L’atteinte de la zone paritaire permet surtout de constater que l’engagement et la lutte collective permettent de repousser les limites du plafond de verre.