
C’est avec fierté que les membres d’Unifor participent à la relance de l’usine de pâte Nordic Kraft de Lebel-sur-Quévillon dont l’annonce officielle a été faite en novembre dernier. « Ce n’est pas rien, ce qui est en train de se passer à Quévillon. Imaginez, une usine fermée depuis 2005, on comprend que le passage du temps et des saisons l’a abimée », a affirmé le directeur québécois Renaud Gagné.
« Je tiens à rappeler qu’au cours des dernières années, nous avons consacré beaucoup de temps et d’énergie pour parvenir à relancer l’usine, et ce, à travers différents projets de redémarrage. On est vraiment fiers et heureux que le projet aille finalement de l’avant. Le Fonds de solidarité FTQ est aussi de l’aventure », a-t-il renchéri.
En avril dernier, une nouvelle convention collective a été ratifiée par les membres. Les conditions salariales sont maintenant équivalentes à celles négociées dans d’autres usines de pâte, comme celle de Saint-Félicien qui est détenue par Produits forestiers Résolu.
Unifor plaide depuis des années pour une utilisation des produits de la forêt – une ressource renouvelable – dans de nouveaux créneaux pour assurer la pérennité non seulement des emplois, mais des communautés régionales qui vivent de cette industrie. En ce sens, le projet de Nordic Kraft correspond exactement à ce qu’il avait revendiqué.
L’usine devrait commencer à produire de la pâte dès cette année. À terme, plusieurs centaines de personnes devraient être employées à l’usine. La section locale 1492 représente actuellement près d’une centaine de membres qui travaillent à remettre en marche les équipements.