
L’industrie aérospatiale compte parmi les secteurs industriels les plus touchés par la pandémie de COVID-19. Au Canada, des dizaines de milliers d’emplois et la survie des entreprises d’aérospatiales sont en jeu.
« C’est une tempête parfaite qui nous frappe en ce moment, souligne David Chartrand coordonnateur québécois du Syndicat des Machinistes. Depuis plusieurs mois qu’on intervient sur la place publique pour demander au fédéral d’intervenir et rien ne bouge. Si le gouvernement Trudeau n’est toujours pas convaincu de ce qu’il doit faire, qu’il donne mandat à un comité parlementaire de se pencher sur la question et qu’il nous invite à y témoigner. »
L’Association des industries aérospatiales du Canada affirme que plus de 95% de ses membres fonctionnent à une fraction de leur capacité ou ont complètement arrêté leurs activités. 60% des travailleurs et des travailleuses de l’industrie ont été mis à pied. Les prévisions pour les six prochains mois ne sont guères plus reluisantes et pourraient voir jusqu’à 76% des travailleurs et des travailleuses sans emploi.
Une crise qui frappe l’industrie aérospatiale et le transport aérien
« Comme les deux secteurs sont liés, la paralysie du transport aérien a des impacts importants sur l’aérospatiale, explique le porte-parole du Syndicat des Machinistes. La situation actuelle met une pression énorme sur l’industrie aérospatiale canadienne. Non seulement les transporteurs ne se bousculent pas pour passer des commandes, mais ceux-ci ne sont pas pressés de prendre possession des commandes existantes et ça pourrait devenir dangereux s’ils reportent des commandes. Le pire est à prévoir dans les prochains mois si le gouvernement Trudeau ne se montre pas proactif. »
Conscient que l’aérospatiale est un secteur économique stratégique, le gouvernement du Québec a annoncé en mai dernier qu’il allait actualiser la stratégie québécoise de l’aérospatiale et que les acteurs de l’industrie seraient consultés.
Pourquoi subventionner alors que l’État pourrait investir? L’argent des contribuables sert a financer des entreprises multinationales, a grand capital dont les dirigeants reçoivent des revenus sont démesurés. Pendant ce temps, les retraité(e)s, les travailleuses et travailleurs paient continuellement plus de taxes et d’impôts. Alors que le privé vient continuellement demander d’être subventionné et qu’il croule sous les dettes. Réduisons les coûts par une participation d’État et un contrôle plus serré des dépenses notamment sur les avantages donnés aux dirigeants. C’est assez des refilé la dette aux citoyens et le profit aux dirigeants et actionnaires.
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