Plusieurs dizaines de membres des affiliés de la FTQ ont manifesté leur soutien aux travailleurs et aux travailleuses de Shell en lock-out depuis le 27 novembre dernier. « Shell ne dupe personne. En fait, la compagnie cherche à profiter de la pandémie pour casser le règlement modèle qui fixe les conditions de travail dans l’industrie pétrolière au Québec et au Canada, et ça, c’est vraiment inacceptable », a expliqué le directeur québécois d’Unifor, Renaud Gagné.
À l’occasion de cette journée, le président de la FTQ, Daniel Boyer, a annoncé une campagne de boycottage des produits de la compagnie. « La compagnie Shell veut nous faire croire qu’elle n’a pas les moyens d’offrir les mêmes conditions que celles prévues au contrat modèle des autres travailleurs et travailleuses de l’industrie au Canada, alors que ça n’implique qu’une vingtaine de personnes. On n’y croit pas. C’est la raison pour laquelle on invite la population à ne plus acheter leurs produits. »