Les organisations syndicales ont uni leurs voix représentant pour dénoncer fermement l’attitude du gouvernement dans la négociation actuelle. Les syndicats soutiennent que le gouvernement n’a toujours pas présenté d’offres sérieuses aux tables de négociations.
Montréal
Des travailleurs et des travailleuses ont participé à deux actions de visibilité à grand déploiement – l’une au pied du pont Jacques-Cartier à Montréal et l’autre à la place George-V à Québec, adjacente au Secrétariat du Conseil du Trésor – pour sonner l’alarme. Ils réclament ainsi des offres concrètes pour résorber la crise qui sévit dans les services publics depuis bien avant la pandémie.
Québec
En point de presse à Québec, les leaders syndicaux (Jacques Létourneau, CSN; Sonia Ethier, CSQ; Nancy Bédard, FIQ; Andrée Poirier, APTS; Daniel Boyer, FTQ; Sylvain Mallette, FAE; Christian Daigle, SFPQ; Line Lamarre, SPGQ) ont mis en garde le gouvernement quant aux dangers d’une rupture de service dans les réseaux publics et aux conséquences catastrophiques qu’aurait un retour à l’austérité pour toute la population du Québec.
«Le personnel est écœuré des conditions d’exercice d’emploi épuisantes, de la pénurie de main-d’œuvre, de la non-reconnaissance du travail accompli et des sacrifices que toutes et tous font chaque jour. La capacité à offrir des soins et des services de qualité est intimement liée aux conditions de travail et de rémunération. Il n’y a plus de temps à perdre, Québec doit déposer des offres valables afin de mettre derrière nous cette négociation et de se concentrer sur la lutte contre la pandémie», affirment les leaders syndicaux.
Le manque d’unification des demandes, tant salariales que normatives, crée un affaiblissement face au gouvernement. Il faut un à trois points d’encrages pour le mouvement ouvrier, des revendications qui permettent l’unification comme une même augmentation de salaire, même montant, et/ou un fond de pension unique gouvernemental, à prestation garantie, pour toutes et tous, privés et publiques, dont les prestations sont directement versés par le gouvernement, finit le privé dans la gestion des fonds de pension. Un salaire minimum de base qui garantit la survie d’une famille. Ce manque permet au gouvernement de jouer sur les faiblesses du mouvement, maintenir à la baisse les conditions en donnant un peu plus de miettes à un groupe qu’aux autres.
Comments are closed.