Épuisé par la pandémie, le personnel de soutien du secteur de l’éducation demande des « actions fortes » puisque le point de rupture semble tout près. Ils demandent également au gouvernement de présenter des offres et de faire progresser les négociations.
« Si les travailleuses et travailleurs manifestent devant les bureaux du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, c’est pour dénoncer l’extrême lenteur des négociations pour le renouvellement de leur convention collective de travail. De bonne foi, nous avons dit oui à l’invitation du premier ministre d’accélérer les négociations en mars dernier, mais force est de constater que le message ne s’est pas rendu auprès des négociateurs patronaux », déclarent les porte-parole syndicaux Richard Delisle du SCFP-Québec, Marie-Claude Éthier du SEPB et Tony Orsini de l’UES 800.
Les syndicats ont également publicisé quelques statistiques pour déboulonner quelques mythes :
- Moyenne salariale des employés du secteur public (FTQ) : 36 155,49 $ ;
- Moyenne salariale des employés occasionnels et temporaires (FTQ) du secteur public (autres que réguliers) : 28 490,15 $ ;
- Retard salarial du secteur public (FTQ) : 9,2 %;
- Pourcentage de femmes que nous représentons (FTQ) : 73,7 % ;
- Pourcentage de travailleurs et travailleuses qui n’ont pas de permanence ou de poste à temps complet (FTQ) : 43,2 %.