Les négociations, qui avaient commencé à l’automne 2018, étaient dans une impasse depuis plusieurs semaines. L’UQAM offrait à ses employés, pour 2019 à 2024, des augmentations salariales adossées à la politique salariale gouvernementale (PSG), ce que refusaient les syndiqués.
Des moyens de pression originaux et une détermination à toute épreuve des 1 800 membres ont culminé par une grève le 3 septembre dernier lors de la rentrée des étudiants. Les tensions en matière de relations de travail ont passablement diminué à l’UQAM à la suite de l’acceptation à 87 % de l’entente de principe par les employés de soutien.
« Les membres sont fiers de s’être mobilisés afin d’avoir des minimums d’augmentations salariales garantis et d’éviter d’être totalement dépendants de la PSG », a déclaré Louisa Cordeiro, présidente du SEUQAM.
La nouvelle convention prévoit des augmentations salariales de 2 % pour l’année 2018 et de 0,75 % plus un montant forfaitaire de 1 % pour 2019. Pour l’année 2020, les syndiqués obtiendront une augmentation de 1,25 % ou la PSG, si celle-ci est supérieure à 1,25 %. En ce qui concerne les années 2021 à 2023, l’augmentation prévue est de 1,5 % ou la PSG.
Sur le plan normatif, des avancées intéressantes ont été faites. Il y aura, entre autres, une révision en profondeur et une intégration de plusieurs dispositions de la convention collective qui permettront d’améliorer la conciliation travail et vie personnelle. Des gains ont également été obtenus en ce qui a trait aux congés de maladie.