
Un sondage Léger, mené du 29 mai au 2 juin démontre que la priorité doit être donnée aux enjeux sociaux et environnementaux dans la sortie de la crise de la COVID-19. Les Québécois et Québécoises souhaitent que le gouvernement en fasse autant ou davantage pour lutter contre les changements climatiques.
Les deux tiers des répondants souhaitent que la sortie de crise priorise d’abord et avant tout la santé, la qualité de vie et l’environnement, loin devant la simple reprise de la croissance économique. Pour les Québécois et les Québécoises, la crise actuelle est l’occasion d’améliorer la qualité de vie et d’aplanir les inégalités, dans un contexte de relance verte et solidaire.
75% de la population se considèrent très préoccupée par les problèmes environnementaux en général et 72% considèrent qu’il y a urgence d’agir pour lutter contre les changements climatiques et protéger l’environnement. Ces résultats sont sensiblement les mêmes que ceux obtenus dans des enquêtes menées à l’automne 2019.
Des constants contraires au projet de loi 61
La population est encore très clairement préoccupée par l’environnement, malgré la pandémie. Une forte majorité de Québécois et des Québécoises rejettent l’idée d’abolir les réglementations environnementales pour aider les entreprises à « repartir la machine », une idée soutenue par seulement 8% des répondants. Selon les groupes environnementaux, « ces résultats envoient un signal d’alarme fort au gouvernement qui, avec son projet de loi 61, vise à mettre de l’avant un plan de relance économique accélérant l’approbation de nouveaux projets d’infrastructure au détriment d’évaluations environnementales essentielles. »