COP26 – Au jour le jour, 3 novembre 2021

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Très tôt ce matin, les représentants et représentante de la délégation de la FTQ ont participé à une manifestation des éboueurs en grève de la ville de Glasgow. Ils ont aussi porté les revendications de la FTQ à plusieurs événements et rencontres, notamment dans un groupe de travail sur la transition juste et le travail décent, dans une rencontre sur l’industrie de la construction et la transition énergétique, ainsi que dans une rencontre portant sur l’analyse de la société civile dans le dossier de l’extraction des combustibles fossiles.

La délégation québécoise a également rencontré le premier ministre, François Legault, dans le cadre de la rencontre de la société civile québécoise. Tous les délégués ont tour à tour partagé leurs préoccupations notamment: la création d’un espace de consultation et de partage dans le dossier climatique, un nouveau modèle de financement pour pérenniser les transports en commun, l’implication des travailleurs et des travailleuses qui vivront les impacts de la décarbonation et l’ajustement carbone aux frontières.

La FTQ et le Congrès du travail du Canada (CTC) ont également rencontré le chef du NPD, Jagmeet Singh, aujourd’hui. Les organisations syndicales ont demandé au chef de parti de faire pression lors des rencontres officielles de négociations pour que le concept de transition juste soit intégré à la déclaration de Glasgow à venir. Pour ce faire, il faut que le concept soit bien compris et cesse d’être galvaudé par les politiciens et les politiciennes qui l’utilisent comme une expression à la mode. Le concept de transition juste implique la participation du mouvement syndical. Il inclut aussi la présence des travailleurs et travailleuses à la table de négociations pour préparer la transition et cela doit être inclus dans l’Accord de Paris.

Les membres de la délégation ont profité de cette rencontre pour partager des exemples concrets, par exemple dans le secteur de l’alimentation et du commerce où beaucoup d’emplois se sont robotisés sans transition planifiée. Pour plusieurs, ce changement a été synonyme de perte d’emploi. L’exemple du transport collectif a également été soulevé. Il est une solution importante dans la lutte contre l’émission des GES, mais les gouvernements se concentrent plutôt à développer des infrastructures sans investir dans leur exploitation, c’est-à-dire l’entretien, le développement et rendre ce service efficace. Les délégués ont également rappelé l’importance de l’approvisionnement de matériaux propres produits localement ainsi que de la formation des travailleurs et des travailleuses dans cette transition.